Publié dans Politique

Traitement du COVID-19 à Madagascar - Des signes encourageants de guérison !

Publié le jeudi, 02 avril 2020


Une « lecture entre les lignes »  des récentes déclarations du Président de la République, Andry Rajoelina, et du porte-parole du centre de commandement opérationnel COVID-19, le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, laisse penser que des patients atteints du coronavirus  actuellement en cours de traitement dans les hôpitaux dédiés à cette pandémie présentent des signes encourageants de guérison. Une preuve  -  qui attend d’être confirmée dans les prochains jours – de l’efficacité du protocole mis en œuvre actuellement à Madagascar pour traiter cette maladie.
Lors d’une de ces précédentes interventions télévisuelles en effet, Andry Nirina Rajoelina avait affirmé que l’état des individus confirmés porteurs du coronavirus et déjà pris en charge dans les établissements dédiés à cet effet est « porteur d’espoir ». Hier, le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, sans pour autant franchir le Rubicon, a laissé entendre que l’état de santé de certains de ces mêmes patients, sans aucune précision  sur leur nombre, évolue favorablement. A titre d’exemple, elle a cité les cas de ceux qui étaient auparavant sous assistance respiratoire mais qui ne le sont plus désormais. Selon toujours la doyenne de la Faculté de médecine, il faut cependant attendre que les critères de guérison soient satisfaits pour pouvoir déclarer qu’un patient est totalement guéri.

A noter que, sans que cela n’ait été déclaré officiellement jusqu’ici, c’est le protocole à base de hydrocychloroquine associé à l’Azithromycine qui serait mis en œuvre à l’heure actuelle à Madagascar pour traiter les malades déclarés au COVID-19. Selon une étude menée courant mars sur 80 patients soumis à ce protocole à l'Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille dirigé par le Professeur Didier Raoult (celui qui est en quelque sorte l’inventeur du traitement), la plupart des patients ont connu une «diminution rapide» de leur charge virale, en moins d'une semaine. S’agissant du même virus et du même protocole pour le combattre, le même scénario devrait être observé à Madagascar.

A la date d’hier, malgré une augmentation plus ou moins continue du nombre de cas confirmés, la Grande île ne déplore aucun décès parmi les patients pris en charge. Par ailleurs, une surmortalité  -  un des signes que le COVID-19 peut avoir déjà fait des victimes parmi la population non dépistée  -  n’est encore constatée jusqu’ici. A rappeler que c’est le 4 avril prochain au plus tard qu’on sera fixé sur l’efficacité de l’association hydrocychloroquine/Azithromycine dans le traitement des patients atteints du COVID-19 à Madagascar.
La Rédaction

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Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

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